Ils.
sont. partout.
Moralisateurs,
rabats-joies, susceptibles ou encore pots de colle... je veux bien
entendu parler des gens chiants, chers Gryffondors.
Banissons donc le politiquement correct, et attelons-nous à la
tâche la plus ardue qui soit en la matière : définir les
principaux types de d'espèce parasite à la limite du supportable
chez l'être humain.
Car
non, Gryffondor, tout le monde n'est pas aussi adorable que Carlie
Massen, ni même aussi drôle et agréable que Molly Moseley et
Arianne Illan. Parfois, nous sommes confrontés à des énergumènes
qui s'avèrent passablement pénibles. Que ce soit par leur humour
dérangeant, leur obsession pour votre personne, ou leur fâcheuse
tendance à toujours vouloir donner leur avis sur tout – mais
surtout sur rien –, il existe sur Poudlard12 comme partout, des
gens que l'on pourrait très aisément appeler « casse-pieds ».
Il
peut s'agir ( comme un certain Poufsouffle relativement populaire –
non, ce n'est pas une antithèse – a pu le noter bien malgré lui )
de fanatisme plutôt agaçant. « Soeur d'Adrian Mander »,
clamait ainsi une jeune demoiselle aujourd'hui emprisonnée à
Azkaban (pour cause de mythomanie...?).
Mais
cela peut aussi être dû à des Lovers à deux noises. « Je suis
amoureux de toi, je crois », assurent-ils sans même vous avoir
parlé au préalable. (Nous ne parlerons ici ni d'épave, ni de rien
de ce genre.)
Dans
les gens pénibles, il y a également ceux qui sont persuadés de
tout savoir, et de n'avoir rien à recevoir de personne. Ils sont
reconnaissables au taux d'emploi des pronoms personnels « je »
et « moi » au cours d'une discussion. A cela s'ajoute
leur irrépressible envie de vous apprendre les choses de la vie, et
parfois même de vous donner des conseils sur la façon dont vous
devriez mener votre existence (sans que vous n'ayez rien demandé,
cela va de soi).
Le
casse-pied le moins irritant, c'est sans doute celui qui fait des
blagues qui ne font rire que lui. Après tout, s'il a envie de
s'amuser (comprendre « se amuser », en retenant ainsi la
notion d'auto-satisfaction que peut engendrer son humour vis-à-vis
de sa propre personne), qui sommes-nous pour l'en empêcher ?
… A
condition qu'il ne vienne pas nous raconter ses vannes au cas par
cas, sans quoi l'obtention d'une dérogation pour pratiquer
l'euthanasie devrait nous être rendue possible par le Ministère de
la Magie.
Dans
un autre genre, nous pouvons retrouver le Moralisateur, descendant
direct des frères Grimm, Beedle le Barde et La Fontaine (oui oui,
rien que ça). Avec lui, tout est sujet... au sermon. Que vous ayez
lancé une blague salace à la cantonade, fait un coup bas à un
camarade, ou raconté n'importe quoi qui puisse être répréhensible,
Super Ethique sera là ! Il vous remettra sur le droit chemin à
l'aide d'un bon vieux « Amélia, voyons ! », parce
qu'après tout, ça ne se dit ou ne se fait pas.
Le
Susceptible constitue une autre catégorie des personnes qui peuvent
facilement être étiquetées « insupportables ». En
effet, son manque d'auto-dérision, de recul et d'ouverture à toute
forme d'attaque sincère ou humoristique rendent cette personne
pratiquement hermétique à toute sorte de dialogue enrichissant.
C'est vrai, quoi. Boude pas, Hercule ! Si on met l'accent sur
ton manque de maturité, c'est parce qu'on a pas de truc constructif
à dire sur tes beaux yeux !
Le
Pessimiste : l'espoir est toujours perdu. L'espoir est une
illusion qui ne fait que rendre la chute encore plus difficile. La
réalité écrase l'espoir. On ne peut rien espérer de la vie, de
toute façon. Et s'il y a un rayon de soleil qui perce à travers les
nuages noirs, c'est parce qu'il a plu plus tôt. Et si on a échoué,
c'est parce qu'on n'est pas près de réussir quoi que ce soit.
Et
c'est sur cette note tout à fait jouasse que nous en arrivons à
l'ultime espèce (répandue) des personnes chiantes... la Commère.
Cette personne sait tout sur tout le monde, parfois même avant les
concernés, et elle aime beaucoup colporter les ragots, ou ébruiter
ce qui est pourtant supposé rester secret.
Cependant,
inutile de se voiler la face... on a tous une tendance de ce genre.
Que ce soit parce que nous sommes très portés sur la politesse,
trop peu sûrs de nous pour encaisser en plus des critiques, ou
encore inconscients du fait que nos sentiments ne sont pas
réciproques (et qu'ils ne le seront très probablement jamais)...
voilà. Il y a en chacun de nous un certain aspect casse-pied, que
nous nous efforçons de gommer. Alors à Gryffondor comme dans ce
fast-food Moldu, venez comme vous êtes.
Nous
ferons de vous des gens meilleurs. (Sous-entendus "des gens plus supportables.)
Illustration
d'Edward.
Article
par Amélia,