Au pays des merveilles, nous verrons vairons.
Par Ginny Workey le jeudi 20 juin 2013, 17:04 - Gryff'Time n°13 - Lien permanent
Poudlard12 est un pays aux merveilles en soi. Et tout le monde le sait.
Sinon, pourquoi y aurait-il autant de monde si ce n’était pas
merveilleux ? On ne va pas quelque part si ce n’est pas merveilleux pour
soit – j’entends par là volontairement, délibérément. Parce que oui, on
va aussi dans des endroits où nous n’avons pas forcément envie d’aller
comme le dentiste (vous savez, le médicomage moldu qui fait peur avec sa
roulette, non ? Apprenez mieux que ça vos cours d’Etudes des Moldus !
Rapportez nous aussi des points tant que vous y êtes) ou encore
l’hôpital Sainte Mangouste ! Rare sont les personnes qui aiment se
rendre dans les hôpitaux. Pourquoi ? Parce que la mort traîne dans les
couloirs et que généralement on s’y rend pour des mauvaises nouvelles –
mise à part quand c’est vous le médicomage, là on vous excuse.
Autrement. Niet. Alors que Poudlard12, si nous ne voulons pas aller de
notre plein gré dans un certain endroit, nous n’y allons pas, c’est
aussi simple que de cliquer sur sa souris ou de lacer ses chaussures
(pas comme Franklin, il sait peut-être lasser ses chaussures, mais il
n’en a pas). Et Poudlard12 est un pays aux merveilles parce qu’on peut
faire tout – ou presque – ce qu’on veut entre ces murs. Si on veut
écrire, on peut faire des RPG ou écrire un livre, si on veut jouer, on
peut faire un jeu, si on veut discuter on peut envoyer un hibou. Bref.
On peut faire ce qu’il nous plait, comme en mai, et ça tombe bien, nous
sommes en mai. Vous rendez vous compte ! A Poudlard12, on connaît les
moindres pensées de la moindre personne en faisant un RPG avec elle.
C’est comme si, nous pouvions lire dans les pensées des gens, mais sans
pouvoir le montrer. On sait ce que les autres pensent d’une autre
personne, si c’est une amitié réelle ou si la personne ne nous aime pas.
Ce serait génial si on pouvait faire également cela dans la vraie vie.
On discute avec un camarade de classe.
« Bonjour Clara ! Tu vas bien ? »
[ Oh non ! Pas encore elle ! Elle me gonfle et elle est chiante comme pas possible… ]
Ça aurait le mérite d’être clair au moins. Ou encore.
« Bonjour Elodie ! Tu vas bien ? »
[ Oh chouette ! Je me sentais seule et elle est gentille. ]
Vous voyez le principe ? Moi, j’adhère. Parce que dans un pays
merveilleux, nous verrons vairons. Nous aurions une double vision de la
scène, la scène initiale et la scène où les pensées secrètes nous
seraient dévoilés.