Les vaches en URSS



          

   Aujourd’hui, Nate et moi, avons pris notre courage à deux mains et nous sommes rendus chez Paula Milka, la vache renommée habitant un petit patelin paumé en Sibérie orientale. Nous avons pris le Portoloin tôt ce matin, ce qui, évidemment, m’a rendue malade et j’ai tout dégobillé, tellement l’angoisse m’étreignait de rencontrer cette Diva de bovidé en chair, en os et en graisse. (Tout ça est fort ragoûtant.)

                Paula habite en effet dans une petite rue, dans une maison de taille respectable, violette à taches blanches. Après les salutations d’usage, notre interview put commencer :

Question des Rédacteurs : En quoi les vaches d’URSS (enfin, ex) différent-elles des vaches du reste du monde ? (Nous rappellerons à nos amis sorciers que l’URSS est tombé en 1991 et était formée de l’actuelle Russie et d’un grand nombre de ses pays frontaliers).

Réponse de Paula : -Eh bien, pour commencer, nous aimons à collectionner les chaussettes. (Nous noterons une certaine ressemblance avec les elfes de maison.) Mais pas n’importe lesquelles ! Seulement les chaussettes de ski, en taille 45, montant jusqu’aux genoux et si possible, de couleurs différentes. De plus, notre met favori est le steak saignant (nos amies les vaches d’URSS sont donc cannibales, chacun ses pratiques comme dirait Elissa ou, remis au goût du jour par Nate « Au-delà des mœurs (on pourrait croire que ça commence bien) chacun son kif (mais ça finit mal) ».) et nous allons jusqu’à les représenter, tel un Dieu d’une religion étant inconnue aux humains, sur des t-shirts. Notre lait a une couleur toute particulière, puisqu’il est rose et nos défections sont, en réalité, du Nutella, ce qui nous rend très intéressantes aux yeux de nombreux ados moitié hommes moitié ogres (« Il en faut de l’énergie pour être un enfant ! ») et aussi, de très hautes valeurs (puisqu’en réalité, nous sommes les gardiennes de la recette de Nutella, précieusement gardée secrète depuis le début).

QdR : -Aimez-vous les moules-frites et/ou les chats ? (Si vous aussi vous ne comprenez pas l’intérêt de cette question, adressez-vous à Nathanaël Wesley, Tour de Gryffondor, Dortoir 6  - Fatous, Poudlard, Quelque part en Ecosse).

RdP : -Eh bien, pour tout vous dire, dans ce cas, nous pourrons répondre que (oui c’est un peu lourd comme formulation, mais bon) oui, tout à fait. Les frites ont un goût délicieux quand elles sont accompagnées d’une exquise mayonnaise (beurk, beurk et trois fois beurk – miam, miam et trois fois miam, renchérit Nate, juste pour embêter le monde) qui va tout aussi bien avec les moules.  Quant aux chats, ils sont assez rares en Sibérie, de part le froid glacial mais, pour les quelques existants, ils sont beaucoup trop poilus pour que je les côtoie (enfin, à ce compte-là, Elissa, mademoiselle, vous devriez arrêter de fréquenter ce jeune homme, qui semble avoir le même problème).

QdR : -Pour clore cette interview, un petit mot pour les Gryffondors ?

RdP : -Et n’oubliez pas, il en faut de l’énergie pour être un enfant : mangez mon caca !

Article rédigé par Elissa Seviev (qui renie toute allusion scatophile) et Nathanaël Moseley (unique coupable –il faut arrêter de vivre auprès de Wilde & Cannelle).