La face cachée de l'Équipe de Maison

Tels Athos, Aramis et Porthos, ils sont trois : Yoann, Maïwenn et Mhulane. Chaleureux, accueillants, travailleurs, toujours à l'écoute... Ils sont donc parfaits, en somme ? On pourrait le croire, au premier abord. Mais je sais dorénavant. Maintenant, je connais leur secret, je sais qui ils sont vraiment : bref, je connais leurs vrais visages. Croyez-moi, ce que je vais vous dire ne va pas vous plaire, et si l'un d'entre eux tombe sur mon article, je risque gros. Cependant, j'accepte ces risques, pour vous, chers lecteurs, car je vous dois la vérité.

Vous devez vous demander ce qu'ils ont fait pour que je parle d'eux en ces termes ? Mais patientez un peu, ça arrive ! Je dois d'abord vous raconter comment j'ai percé à jour leur secret. Pour cela, il faut remonter un peu dans le temps ; voici un court récit des faits :

« C'était il y a environ un mois, en salle des professeurs - alors que j'étais encore assistante en Histoire de la Magie. Il était plutôt tard, et je terminais de corriger mes dernières copies, lorsque j'entendis des bruits de pas. Les membres du personnel de Poudlard12 étant tous des flemmards déjà rentrés chez eux, je pris peur car je crus avoir affaire à quelqu'un de malintentionné, ou du moins à un élève venu subtiliser les réponses d'un contrôle. Aussi, je décidais de me faire toute petite ; mais cela ne dura pas bien longtemps. En effet, ma curiosité pris le dessus sur ma peur (en plus, je cherchais justement une idée d'article pour le GT, alors l'occasion était trop belle) : sur la pointe des pieds, je m'approchais de la porte séparant la salle des enseignants de celle des autres employés de l'école. Histoire de glaner le plus d'informations possibles sur l'intrus, sans prendre trop de risques, je me penchais sous la porte de manière à voir ses pieds. D'après mes observations, c'était un homme, et je dirais qu'il devait avoir la trentaine ou la quarantaine. Cependant, tandis que les minutes passaient, il n'agissait pas. Il faisait les cent pas, comme si il attendait quelque chose, ou bien quelqu'un et s'arrêta une ou deux fois, près de la fenêtre. La troisième fois, il l'ouvrit, à en croire les grincements que cela produisit. De plus, j'aurais juré avoir entendu comme un petit oiseau entrer et pépier. 
C'est alors que se produisit quelque chose d'encore plus étrange que le comportement de l'homme mystère : alors qu'une minute auparavant, il était seul, une jeune fille aux chaussures -détail qui se révélera important par la suite- pleines de boue, se tenait à présent devant lui. Ils se mirent à chuchoter, et je dus me concentrer pour entendre des bribes de leur conversation :

L'homme : Tu en a mis du temps...

La fille : Ce n'est pas de ma faute ![...] mis du temps à leur expliquer[...] failli me faire prendre [...]

A ces paroles, son aîné sembla perdre patience car il la réprimanda à voix tout à fait audible : 

Homme : Bon, écoute : pour t'aider dans ta petite vendetta personnelle, toute l'équipe prend des risques. Et ce n'est pas parce que tu as un contact haut placé qui peux te sortir du pétrin et qui l'a déjà fait que tu peux te permettre de te mettre en danger, et par la même occasion mettre en péril tout le monde. Cela pourrait nous coûter nos postes !

Leurs voix m'étaient familières. Très familières... Mais où diable les avais-je donc entendu ?

Fille : vous étiez d'accord [...] arrangeait [...] vengeance [...] gagner [...] maison ! [...] accepté [...] pleurer[...] regretter [...].

Bien que son ton indique sa colère, la jeune fille se contint et baissa le volume de sa voix, si bien que seulement quelques mots me parvinrent. Les deux compères semblaient en avoir fini, car ils disparurent touts les deux, après s'être échangé quelques commodités. L'une repartie comme elle était arrivée, c'est à dire de manière mystérieuse, et l'autre de manière plus conventionnelle, c'est à dire par la porte. Je respirais un grand coup et attendit cinq minutes avant de sortir de ma cachette. En partant, deux choses me frappèrent : la première, c'est que la fenêtre était belle et bien ouverte. Par réflexe, je m'y penchais, mais je ne vis personne. De toute façon, à moins de pouvoir voler, il était impossible de pouvoir sortir par là sans se retrouver à l’infirmerie. La deuxième, c'est que la porte était fermée à clef. Vous me direz : "c'est normal, c'est pour éviter que des élèves ne viennent fouiner". Ce à quoi je vous réponds : "c'est vrai, mais cela veut dire qu'il avait la clef. C'est donc un membre du personnel." Boum. A ce moment, je ne savais pas trop quoi en penser, et j'étais fatiguée, alors je décidais que je mènerais ma petit enquête plus tard.»

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Bon : vous devez commencer à comprendre là où je voulais en venir, étant donné que vous avez lu mon petit texte d'introduction. Cependant, moi, je n'avais aucune idée de ce qui venait de se passer, alors je vais faire l'impasse sur mes heures à cogiter, et faire "avance rapide" jusqu'au moment où tout a commencé à s'éclairer dans ma tête.

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«Cela faisait environ deux mois que la rentrée avait eu lieu, et l'année scolaire se déroulait sans encombres. Du moins, sans encombres pour moi ; car ce n'était pas le cas pour les Pouffsoufle. En effet, beaucoup de blaireaux se faisaient agresser, verbalement ou physiquement. Et le plus étrange dans cette affaire était que les attaques les plus virulentes ne venaient pas de membres d'autres maison (pas même de Serpentard). Non, elles venaient de blairelles et de blaireaux de première année. Oui, je sais, ça paraît fou... mais c'est pourtant la stricte vérité !
Bref, deux jours après "l'incident", je décidais, pour me vider l'esprit, de faire une balade dans la Valise de Newt, car cela faisait un moment que je ne m'y étais pas rendue. Rapidement, on m'apprit la nouvelle : cela faisait une semaine que les focifères de la Valise avaient tous disparus : bien sûr, tout le monde les cherchait, aussi la Valise ressemblait à une sorte de ruche, avec des élèves virevoltants dans tous les sens. Il était vrai que la récompense était plutôt alléchante : Mhulane Shafiq avait promi que quiconque lui ramènerait Shang sain et sauf, recevrait 100 dragées et 10 gallions. En temps normal, j'aurais ratissé tout le château et les alentours, mais là, toute cette effervescence m'empêchant de réfléchir, je décidais de finalement me poser à la bibliothèque.

Là-bas, je flanais dans les rayonnages lorsque... BAM ! Un livre me tomba sur la tête, ce qui m'assomma. À mon réveil, à l'infirmerie, j'avais tout compris, tout s'emboîtait parfaitement. Et je me mis à rédiger cet article. Voilà donc la conclusion à laquelle j'en suis venue :»

L'homme mystère de l'autre soir était un membre du personnel, et la jeune fille faisait apparemment partie de son équipe. Cependant, il y avait au moins un troisième membre, qui devait faire le guet, car il avait employé le pronom "on". Quel équipe du château comptait au moins trois membres, dont des élèves ? Une équipe de Maison, bien sûr ! C'est alors que j'eus une autre illumination : la fille, c'était à coup sûr Mhulane Shafiq ! Le "contact haut placé" dont avait parlé son interlocuteur était certainement Bdragon ; tout le monde savait qu'elle était sa fille. Et elle pouvait se transformer en colibri, alors il lui avait été facile de s'échapper par la fenêtre ! C'est alors que l'endroit où j'avais déjà entendu la voix de l'homme me revint soudain : à la bibliothèque. Bien entendu, c'était Yoann Flamel ! Comment avait-je pus passer à côté de tels indices ? 
Cela laissait des questions : qu'avait-il donc fait de mal ? Et pourquoi ?... Mais oui ! C'était eux qui étaient à l'origine des agressions de Poufsouffle ; une rumeur disait que Mhulane soupçonnait Camden, son petit-ami, d'avoir enlevé Shang par jalousie ! Tout s'assemblait... Elle et Maïwenn avait dû profiter de leur autorité pour corrompre et obliger de naïfs premières années. Ainsi donc, ils abusent de leur pouvoir pour étendre la domination de Gryffondor, mais aussi pour régler des problèmes plus personnels ! Allons-nous nous laisser faire : la réponse est non, certainement pas ! Voilà, je m'excuse d'avoir cassé l'image de saints que vous aviez d'eux mais il en est ainsi, je ne pouvais vous laisser dans l'ignorance. Maintenant, agissons ! Révolution !

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Commentaires

1. Le mercredi 20 mars 2019, 08:52 par Nelson Wolf

Si cela permet d'étendre la supériorité de Gryffondor tout les coups sont permis on va pas leur en vouloir. Ce qui compte c'est notre maison avant tout !