Les chroniques de la moule immergée

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Il était une fois dans une contrée bien lointaine et profonde une moule bien peu fraîche que l’on appelait « Mémé Moule ». Mémé Moule aimait raconter des histoires, en gesticulant largement sa coquille noire (tirant un peu sur le gris ces derniers temps) devant les moules, très attentives. Ce spectacle ne pouvait être vu que par un très faible nombre de personnes.

Prenant très à cœur leur travail au Gryff’Time et étant des moules dans l’âme, Maïwenn et Charlie étaient les seules sorcières à pouvoir bénéficier de ce spectacle insolite. Par conséquent, elles souhaitaient faire profiter les histoires de Mémé Moule à tous les lecteurs du Gryff’Time.

Après avoir acclamé Mémé Moule, le silence se fit dans la salle, et la vieille “dame” commença son premier récit.

« Dans les profondeurs abyssales de l’océan vivait une petite famille de moule. L’une de ces moules, l’ainée de la famille, Elmoule, était capable de lancer des tempêtes de bulles aussi imposantes que terrifiantes. Les deux sœurs s’amusaient bien ensemble, avec les bulles, mais ce pouvoir, qui était drôle, pouvait perturber l’environnement puisque quiconque passer par là n’y voyait rien.

Un jour qu’elles jouaient ensemble, l'aînée des moules emprisonna sa sœur dans une bulle, ce qui était un peu embêtant pour un coquillage. La cadette, Anémoule, était dans un état critique, et les parents durent faire appel à un sage bigorneau pour ramener la jeune moule à la vie. Malheureusement, Elmoule eu l’interdiction de recréer des bulles devant sa sœur.

Face à ce grand secret, la famille de moule continua de vivre quelques années. Anémoule et Elmoule avaient perdu leur complicité et Elmoule dut camoufler ses pouvoirs en portant une combinaison de ski nautique. Ainsi accoutrée, Elmoule était bien incapable de lancer des bulles (mais également de bouger, ce qui lui permettait de rester tranquillement dans sa maisonnette en sable.

Un jour, les parents des deux moules durent s’absenter pour rendre visite à une grand tante lointaine qui était tombée malade. Malheureusement, ils ne revinrent jamais à la maison, attaqués en chemin par des mouettes sous-marines.

Anéantis par la perte de leur moule de parents, Elmoule et Anémoule durent apprendre à vivre seules, entouré d’une multitude de sable. Anémoule se sentait bien seule et alors qu’un squale déguisé en dauphin passait près de leur rocher, Anémoule reçut un coup de foudre, en sachant que l’eau décuplait les effets d’un coup de foudre. Elle décida de se marier avec lui, et l’emmena de ce pas chez elle pour le présenter à sa sœur. Elmoule fut horrifié de cette rencontre. Il était bien sûr hors de question que sa sœur fréquente un dauphin, aussi mignon soit-il ! La différence de taille était un grand problème.

Mais Anémoule ne se laissa pas faire, elle attrapa sa soeur par le bas de sa combinaison, ce qui eut pour effet de lancer plein de petites bulles autour d’elle. La jeune moule, horrifiée, regarda sa soeur avec peur et tristesse.

Elmoule s’enfuit alors, ne voulant pas assister à ce désastre. Puisque sa soeur pouvait vivre comme elle le voulait, elle pouvait aussi se débarrasser de sa combinaison de ski nautique. S’enfuyant aussi vite que le peut une moule, Elmoule réussit à aller sur une butte assez haute où se trouvait un rocher. Ici, elle pouvait fabriquer des bulles et y vivre merveilleusement.

Pourtant, Anémoule savait que sa soeur n’était pas méchante, et elle décida de la suivre, laissant le rocher à son amour de sa vie. En chemin, elle rencontra un Bernard l’Hermite du nom de Krisoule accompagné par son fidèle acolyte : l’hippocampe de mer Svoule. Krisoule faisait la collection des grains de sable, très rare au fond de l’océan, et décida d’aider Anémoule à retrouver sa soeur pour récolter ce matériau si précieux. Ils rencontrèrent peu après une étrange créature avec deux yeux en cailloux, des bras en algues et un corps…. en sable ! Krisoule, émerveillé, s’approcha de lui et essaya de lui piquer un pied. La chose ne se laissa pas faire, et détala comme un lapin sous-marin. Anémoule le suivi et réussi à le calmer et à faire connaissance.

Olamoule, nouveau compagnon de nos fidèles amis, connaissait l’existence d’Elmoule, puisqu’il s’agissait de sa créatrice ! Olamoule savait où s’était caché Elmoule. Aussitôt dit, aussitôt fait, les crustacées se dirigèrent vers le rocher d’Elmoule, bien décider à la ramener à la maison… »

 

Mémé Moule s’arrêta quelques instants pour reprendre son souffle. Après tant de jours vécus, il était difficile pour une vieille moule de parler en continue… 

Suite de l'histoire à découvrir le mois prochain dans votre édition du Gryff'Time !

 


Article de Maïwenn Henley Young et Charlie Workey et illustration de Maïwenn Henley Young.

Commentaires

1. Le Lundi 19 septembre 2016, 15:37 par Amy Gold

Ahah excellente, cette parodie ! :D
Hâte de lire la suite le mois prochain ! ;)

Et on reconnait bien la patte des Gryffondor : les moules hein ! (a)

2. Le Lundi 19 septembre 2016, 15:39 par Mai

On kiff les moules à Gryffondor !