Et si on jouait à cache-cache ?


Halloween est une fête où nombre d’enfants se déguisent et partent sonner à la porte de parfaits inconnus dans l’espoir de ramasser quelques friandises. Outre le fait totalement irresponsable de la chose, cela permet de ramasser une petite fortune en sucrerie, de quoi faire tourner de l’œil n’importe quel dentiste (sorte de médicomage pour les dents des moldus). Mais une autre tradition, moins connue, sévit toujours ce jour de 31 décembre… Dans la tour de Gryffondor, les rouge et or s’adonnent à un jeu des plus étranges où ils se cachent et l’un d’entre eux doivent les retrouver à travers les recoins de la Salle Commune. Cela semble un jeu bien inoffensif et même plutôt amusant, mais c’est surtout un moyen pour faire disparaître ceux qui nous gênent. Ne vous est-il jamais arrivé, au détour  d’un couloir par une froide nuit noire, d’entendre des chuchotements parcourir les murs de la Tour de Gryffondor ? Qui n’a jamais vu des nouveaux disparaître par dizaines sans jamais refaire surface ? Qui n’a jamais remarqué ces vieux croutons que l’on voit plonger dans la bièraubeur et s’évanouir pour l’éternité ?

Certains se montreront sceptiques mais dans ce cas, comment croyez-vous que Bdragon d’adjoint en S&E soit devenu professeur suite à la mystérieuse disparition de Julie Andrews ? Ou bien Molly Moseley, comment pensez-vous que sitôt sorti de son mandat de préfet en chef et quittant sa septième année à Poudlard, n’y revienne pour devenir Directrice de Maison ? Certains y verront de la paranoïa mais avec Halloween qui approche, ils déchanteront. Cachez-vous, qu’ils disaient, cachez-vous ! Mais c’est qu’il est facile de perdre une personne en jouant à cache-cache… Surtout lorsqu’on ne cherche pas.



Article d'Arianne Illan, illustration d'Edward Dumbledore