Qui a volé les patacitrouilles de July ?



Alors que les gryffondors sont connus pour leur solidarité et leur courage, un mystère règne dans la salle commune…
Un sournois rouge et or aurait fait main basse sur les délicieuses friandises de la préfète Andrews, qui les cherche à corps et à cris, alternant menaces et corruption pour retrouver le coupable.

Mais revenons tout d’abord sur ces patacitrouilles (Les stars de cette histoire) : qu’ont-elles donc de si attirant ?

Si ce n’est de provoquer la colère de la terrifiante vampire, elles n’ont guère d’intérêt, d’autant moins pour un mort. Car c’est bien la peine capitale qui risque d’attendre le malotrus, qui ne devait pas se rendre compte de la menace qui pèserait sur lui après cet acte irréfléchi.

Tout de suite, les soupçons se portent sur les coupables idéaux, les gourmands bien connus de la maison. Qui a pu avoir accès au bureau de July, à part ses proches amis ? Ainsi, ceux-ci subissent un interrogatoire, duquel ils ne sortent pas sans séquelles physiques et mentales, évidemment. Le pauvre Downy passe désormais tout son temps enfermé dans sa serre, envahie d’une fumée douteuse, qui répand une odeur à faire fuir un ogre. Il chercherait à « oublier » d’après des témoins effrayés de son comportement.

Chaque nouvel élève est aussi contraint de donner son avis sur la question, s’il ne veut pas dormir dans le couloir. Une véritable tyrannie est mise en place par la gérante des dortoirs.

Mais comment se fier à des témoignages fait sous la peur ou la torture, qui accusent en majorité un professeur adjoint qui a pourtant tout d’un ange incapable de faire le moindre écart de comportement…?

Aujourd’hui, dans cette Gazette fraîchement parue dans nos rangs, l’énigme est révélée : l’identité du coupable n’est autre que… July Andrews elle-même !

En effet, cette dernière aurait monté toute cette histoire afin d’avoir un prétexte à libérer son sadisme refoulé sur les enfants dont elle a la charge…
Méfiez-vous, on ne sait jamais jusqu’où une préfète peut aller pour satisfaire ses envies compulsives…


Par Aznar Trager